C'est l'heure où le silence écrase la nuit.
Ses efforts assourdissants me réveillent.
Les angoisses des hommes gavées d'obsessions
M'accablent.
Je voudrais vivre mais
Aucune source qu'auprès de toi ton souffle.
Je viens au plus près.
Je capte tes rêves.
Je te recueille et te détaille :
L'imperceptible frémissement.
Pas de doute,
Tu pars au grand largue.
Du bout des lèvres je cueille
La fleur de ta peau
Qui frissonne
Et parcours des yeux
Tes chemins creux.
Je les survole de si près.
Un champ de luzerne soudain
Frémit de mon soupir
C'est là que je veux être
Et fiévreusement
Patienter
Que tes songes m'apportent
A boire
Un peu de ton eau sacrée.
mardi 23 février 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire