jeudi 25 octobre 2018

Ma porte était ouverte

alors
la lumière est entrée
elle s'est vomie en grands flots blonds
qu'on voit danser
et dans ses volutes d'or
subtiles et contournées
il m'a bien semblé qu'apparaissait
un chaton tout petit
sur le dos essayant d'attraper
toutes griffes dehors
les miasmes de poussière
volant en suspension
dans les rais de lumière
donnant de petits coups
dans la chaleur de l'air
de ses pattes malhabiles
apprenti prédateur de proies invisibles
mais un coup de vent subit
brusque inattendu
a claqué là mon huis
engloutissant dans le gris du plancher
redevenu si terne
les songes obsolètes
et m'a rendu dans l'ombre froide
au souvenir transi
de ta jeune silhouette
partie également
lorsque
ma porte était ouverte

Avec et sans

moi que tu frôles la pau.o.se./

Ça/
Ne dégravis pas là/
On boursoufle/
Offre à tes pieds/
On geint/
Pour périre dans la dispersion/
Des orgasmes fluxes/

Tu sais mais si ces trucs qui me faisaient tant rigoler mais avant OH !

Qui ne déhanchent plus/
Les sauts de glotte/
Tout s'avilit tant/
Le plus qui expire/
A grands coups de Han !/
Reconnu la tesselle informe/
Qui trancha court à nos jarrets/

Ah qu'est-ce qu'on s'en foutait ! Mais avant c'était bien avant alors s'il te plait !

dimanche 14 octobre 2018

Va devant !

L'aventure était lisse et rose
Flambantes les ligatures du soir
Avec un grain d'ambulatoire
Au pieds de la poudre
L'escampette en bataille
Et pousse la castine
Et vaille que chemine
A trop boire d'excès
Une lie fut bue là
Et un ordre rompu
Sur nos chemins de paille
Le verjus en nos vaines
Et acides en tout sang
Vire la bile reprends le vent
Ne te fie plus et va devant !



Retrouvé avec d'autres petites choses par M. dans un petit cahier rouge où on avait écrit tous les deux des petits textes.
Tout n'est pas exposable, mais ça j'aime encore bien. J'ai modifié quelques vers.