samedi 1 octobre 2011

Nightful titleless

Mincepied dreams of yours
Confettied jammed mares
Of high insomnights
Likely like never to
As far as I'll cliff down
Your snowed thighs in whirlpools
When in a sudden burst
Rolls of salted oil
Slouch down along
Their dying sisters
Unfollow unme unnever
Freckled pebbles popping up
At your smooth and gentle graze
All these tiny sandy pins
Of harshness
Sounds of the beach
Melting hard out of the "Queer Rumble Harbour"
In a golden mean
Of this blued night
Sweet and strange
Keep soothing light
As an orange

dimanche 11 septembre 2011

A la bonne heure

Ai repris mes sabots

Un flûtiau, des oripeaux

De laine

Et revoici la plaine

Les champs qui pleurent

Qu'y puis-je ? Peu me chaut

Vrombissant au lointain

Les grasses commères

Refont du mauvais temps

Tout ce qui cloche en ce hameau

Coule en glaires de leur goulot

Et m'indiffère

S'il n'y a que choucas

Grabataires et regains trop ras

Qui m'attendent au bas des ravins,

Je reprendrai une soulée d'vin

Pour m'estourbir de leurs misères

Puis vomissant des crucifix

Au pied tout mort des grands calvaires

J'arrondirai les fins de moi

Je déroulerai ma misère

Qu'y puis-je enfin

Si pleurent les champs

J'entends un tonnerre qui revient





*Avec une petite pensée pour Gaston Couté

jeudi 14 juillet 2011

Parfois la nuit

Lorsque je te sens pelotonnée,
Tout contre moi
Chaude et douce et crémeuse
Comme un bébé Cadum
Je me dis que tu es
Un délice
A toi toute seule


Alors cherchant dans le noir
La molette de ta souris
Comme le globe
Eclairé de l'intérieur
Sur mon bureau d'adolescent
Où je suivais l'Amazone
Et le cours de ton Nil
Tu deviens fluorescente

mercredi 29 juin 2011

Langes

Foulées
Sous les langes
Des cieux clairs
La misère des anges
En scratchs et en bumpers
Vise la pâleur aux iris ahuris

Cimetières en feu carcasses incandescentes
Ils volent à cent lieues en rames indécentes

Sur son visage enfin j'irai pleurer
Dans mes champs de labeur
Personne ne vient plus
Boire les silences hybrides
Effarés et déchus
Frôler le marbre de son dos
A son oreille froide susurrer ces mots
"Sauve-toi qu'ils ne t'aigrissent
- dans l'angle mort observe-les -
Que leur morgue ne te flétrisse"

Redoute leur étrange beauté
Ces anges-là ont les ailes cassées

jeudi 16 juin 2011

Cynocéphalie

Comme un chien debout
Qui a perdu sa gueule
Et regarde passer
Des yeux vides verts vitreux
Les nuages d'un coin de l'horizon
A l'autre coin
En se disant soudain
Tiens, je m'assoirais bien !
Alors il pose son cul
Mais ça ne fait pas
Revenir sa gueule.

dimanche 13 mars 2011

Tous ces frémissements

Comme ces points
Dans l'horizon
Qui béent
Ah, tu crois qu'ils ne te
Concernent pas
Sombre-je
Pourris-je
Décalcifie-je
Frissonne-je
Expectore-je
Rends-je
Emacie-je
Fore-je
Phosphore-je
Rougeoie-je
Au couchant des pétrifiés
Comme des morges
Désenstratibulés
Qu'en grand pâmoison
Je dégorge