Foulées
Sous les langes
Des cieux clairs
La misère des anges
En scratchs et en bumpers
Vise la pâleur aux iris ahuris
Cimetières en feu carcasses incandescentes
Ils volent à cent lieues en rames indécentes
Sur son visage enfin j'irai pleurer
Dans mes champs de labeur
Personne ne vient plus
Boire les silences hybrides
Effarés et déchus
Frôler le marbre de son dos
A son oreille froide susurrer ces mots
"Sauve-toi qu'ils ne t'aigrissent
- dans l'angle mort observe-les -
Que leur morgue ne te flétrisse"
Redoute leur étrange beauté
Ces anges-là ont les ailes cassées
mercredi 29 juin 2011
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