J'ai ressenti l'effluve, l'haleine soufrée,
Les vapeurs acides
Qui pénètrent tout
Jusqu'au fond des terreurs
Il faudra tout brûler
En habitué des lieux, je serai attendu
Et on me montrera mais si sereinement
D'un doigt qui dit à peine
La sente qui serpente
Et se vrille, éperdue
Couverte de brandons
Qui brûleront tes pieds
Tu montes chez les filles
Dont les lèvres entrouvertes
Ces royales pimbêches !
Exsudent en filets
Coulant aux commissures
Nectar et cyanure
Le verbe que je lèche
jeudi 27 décembre 2012
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