Batifolant
Au sommet
Des monts
Transparents atones
Une bise effilée rapportait
Les effluves tendres des appâts
Qui tout à coup me revenaient
C'était le coeur et l'âme
Des fruits mûrs à croquer
En lignes souples et déliées
Que j'empruntais je me souviens
J'en parcourais parfois
Au soir le creux
Des chemins
Les saveurs s'emmêlaient aux commissures
Les mains reconnaissaient
Sans faille les livres ouverts
Aux pages enluminées
Des beautés crues
Mais au coeur de ma vie
Par l'eau qui coule sur mon front
Les clous dans mes poignets
Appellent à danser les ombres aux perrons
Me laissent abattu,
A genou et meurtri
Quelles humeurs feutrées sont venues
Arracher les fils de mes plaies
Lentement refermées? Je suis venu,
Je t'ai vue. Tu m'as défait.
Le cours tranquille du fleuve imbécile
Nous sépare enfin.
vendredi 4 juin 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire