De tes sphères hémistiches
Chacun s'entiche
Et se pourlèche
Ce sont des mines de phosphore
Dont j'explore en expert
Les tons de pêche
On dirait tout d'un coup
Que ce serait au fond du pré
Aux myrtilles
C'est là que te chatouillent
Des brindilles
A la racine de ton cou
Là où naissent les premiers cheveux
Ma main s'attarde à ton genou
Encouragée par tes frissons
S'enhardit sous ta jupe bleue
Pourquoi me dévores-tu
De tes grands yeux ?
Tu respires fort !
Tu me veux polisson ?
Mais qu'est-ce que tu me chantes ?
Non, ma chandelle n'est pas morte !
Vois ! Elle palpite et s'emporte
Et mêle en des rêves éveillés
De son oeil de cyclope
L'appel de ta fente
Puis pour clairement t'exposer
Le fin du fond de sa pensée,
Va jusqu'au fond des choses
T'emporte et te bouscule
Au paroxysme du climax
Quand tout implose dans l'extase
Par compression de ton thorax
De ce geyser minuscule
Emplit ton antre de satin
Enfin, repus de satiété
Nous nous coucherions tête-bêche
Et me serrant à ton côté
J'admirerais ces petits pieds
Que sentimentalement je lèche
Prenant le temps de contempler
La source claire qui rejaillit
Du lait qui suinte en ce ravin
Au pré d'avril qui reverdit
samedi 20 mars 2010
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