Si doux,
Elus par les sommets enneigés
Rougis de givre
Où règne
Le silence amniotique
Que tu excelles
A rendre
En ce que je bois
Dans la cupule ombilicale
Où s'emmêlent
Nos vomis
Flux hauts que j'adore
Comme au creux sauvages des dolines
Effondrée ainsi que niche ta fève,
Eveillée soudain rosie
Par la chaleur du four
Bout langé
Que j' MATT !
lundi 29 janvier 2018
jeudi 18 janvier 2018
Les champs du possible
Qui saurait comme moi
Transcrire de ta peau
En langue des signes
Tes détours enjoués
Que tapissent d'iridescents pollens
De matinales émeraudes
En poudre de rosée
De bleuets saphirs
Celant d'inconvenantes pensées
Et les ors qui venaient
Sans ordre ni raison ?
C'était au matin tout petit,
Entre chien et loir et loup
Assoupis et complices
Dans le même repaire
Truffes serrées
Des amitiés carnassières
Au-dessus s'étend une colline herbeuse
et encore au-delà, la prime clarté
De la nuit qui s'apaise.
L'herbe est fraiche aux jambes nues,
Et dans l'ombre de l'aube, de hautes fleurs
En tapis de nuées sombres,
Appellent à frôler
Leurs frêles corolles en nappes paresseuses
Longues rêveuses assoupies.
Et l'on sait que
C'est là que tu te tiens,
Dans d'illusoires tuniques de vent
Tendant une main qui invite
A glisser les pieds nus dans l'herbe matinale
Et que nous trouve
Parmi des boutons d'or couchés et consentants
Avides et désireux de ne rien manquer
Agenouillés dans les hémérocalles
Un frais soleil d'été
Transcrire de ta peau
En langue des signes
Tes détours enjoués
Que tapissent d'iridescents pollens
De matinales émeraudes
En poudre de rosée
De bleuets saphirs
Celant d'inconvenantes pensées
Et les ors qui venaient
Sans ordre ni raison ?
C'était au matin tout petit,
Entre chien et loir et loup
Assoupis et complices
Dans le même repaire
Truffes serrées
Des amitiés carnassières
Au-dessus s'étend une colline herbeuse
et encore au-delà, la prime clarté
De la nuit qui s'apaise.
L'herbe est fraiche aux jambes nues,
Et dans l'ombre de l'aube, de hautes fleurs
En tapis de nuées sombres,
Appellent à frôler
Leurs frêles corolles en nappes paresseuses
Longues rêveuses assoupies.
Et l'on sait que
C'est là que tu te tiens,
Dans d'illusoires tuniques de vent
Tendant une main qui invite
A glisser les pieds nus dans l'herbe matinale
Et que nous trouve
Parmi des boutons d'or couchés et consentants
Avides et désireux de ne rien manquer
Agenouillés dans les hémérocalles
Un frais soleil d'été
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