Au
pire tu ne trouveras
Penchant
ta tête sur mon épaule de bois,
Que
des spasmes de silence qui tomberont comme des rideaux foudroyés
Et
comme les lambeaux de l'ombre des ifs aux margelles moussues
De
ma sépulture anonyme.
Il
n'y a rien à retenir,
Ni
le cri des milans dans un ciel figé, si bleu à s'écorcher,
Ni
cette odeur de cire ancienne remontée d'un fond d'armoires polies
Trop
polies des crasses abolies d'anciennes familles
Raccouchées
d'armoiries vénérées qui fleurent bon la sueur froide
Et
le crime.
Ni la fraicheur des chemins creux où nous lavions nos espoirs
si crétins
Dans les remugles entêtants d'une boue chaude qui maculait nos bottes
Alors, on
ne décèlerait, au travers dépoli de ton regard figé sur cette
aurore glacée,
Que
les miasmes quelques atomes éperdus fous témoins égarés
D'un amour abyssal
Déjà sec.