Quant aux dentelles saturées d'un surtoi de paroles
Enchanteresses
On n'entend rien quand tu souris,
Ça dépasse l'entendement,
Et les tramontanes
Que l'autre avait perdues dans ses jadis anciens
Sa déesse en sabots et sa princesse hellène
Mais moi, de ton babil si fertile que ferai-je vibrant
Qui émeut et noue écoeure les fils de nos émois
Le clouerai-je à mon front pour l'arborer fumant ?
L'immolerai-je au saut du lit quand tu me fredonnes folâtre
Les derniers ors de ta nuit ?
Que ferons nous de ces apesanteurs qui s'immiscent
Aux creux de ces suspens
Qui sont là
Entre ta joue
Et mon épaule
Doux et clairs comme ces silences rassurants
Et nappent l'avenir
Filons de vent !
samedi 5 décembre 2015
lundi 19 octobre 2015
¡ No dejaré para mañana lo que podría hacer hoy contigo !
Más de lo necesario
Peor de lo que pensaba
De haberlo sabido, habría venido antes.
En mi casa, que son tus ojos
Donde estos sueños poderosos que llueven a cantaros
Iremos con la alegría desnuda
Mejor de lo que pensaba
Menos de lo necesario
¡ No dejaré para mañana lo que podría hacer hoy contigo !
dimanche 21 juin 2015
L'assaillement
J'avais dérêvé d'un trône d'or
Des stances fines et si claires
Dans l'air si redoux où flotte encore
La fragrance de ces myrrhes qui opère
J'avais alangui de vers si chlores
Qu'une constance éclaire et luisent
Dans l'heur garance où l'or fraie telle
Un mystère que tes opulences élisent
Te lèchent et closent.
Sors un peu vitupère t-il
Au narthex des romans
Où s'entrependent et sèchent encor
Relaps et satyres
Tels addicts de Sion
Qu'en leur folâtre grand-bêtise
Le souffle grabataire d'un agonisant
Pervers couchera.
Puisqu'où que j'aille,
Le vent me porte tes effluves
Et que je ne sais plus que
M'abîmer dans un soleil malade
Comme l'on sombre dans la nuit.
Jusqu'au sein de toi
Qui m'assailles.
lundi 6 avril 2015
Comparaison n'est pas raison !
dit-on.
Quand dira t-on ?
Vélorution n'est pas rution
Son agonie n'est pas ta gonie
Potimarron n'est pas si marron
Relaxation n'est pas qu'à Sion
Maigrelet n'est pas laid
Analphabète n'est pas te
Interstice n'est pas stice
Nitrogène n'est ni gêne, ni trop peu gêne
Parcimonie née par simonie
Epépiner n'est pas piner
Acrostiche n'est pas stiche
Postillon n'est pas stillon
Folichon n'est pas lichon
Glastnost n'est pas stnost
Asticoter n'est pas coter
Caraméliser n'est pas raméliser
Follicule n'est pas licule
Gastronomie n'est pas stronomie
Paraphraser n'est pas raphraser
Glissade n'est pas lissade
Et patatras n'est pas ta trace
Si ce qui s'affaisse n'est ta fesse
Décorum n'est pas qu'à Rome
Embrasser n'est pas qu'ser
Sillonner n'est pas sionner
Donc
Floraison n'est pas qu'oraison
Ni qu'aux tisons !
Quand dira t-on ?
Vélorution n'est pas rution
Son agonie n'est pas ta gonie
Potimarron n'est pas si marron
Relaxation n'est pas qu'à Sion
Maigrelet n'est pas laid
Analphabète n'est pas te
Interstice n'est pas stice
Nitrogène n'est ni gêne, ni trop peu gêne
Parcimonie née par simonie
Epépiner n'est pas piner
Acrostiche n'est pas stiche
Postillon n'est pas stillon
Folichon n'est pas lichon
Glastnost n'est pas stnost
Asticoter n'est pas coter
Caraméliser n'est pas raméliser
Follicule n'est pas licule
Gastronomie n'est pas stronomie
Paraphraser n'est pas raphraser
Glissade n'est pas lissade
Et patatras n'est pas ta trace
Si ce qui s'affaisse n'est ta fesse
Décorum n'est pas qu'à Rome
Embrasser n'est pas qu'ser
Sillonner n'est pas sionner
Donc
Floraison n'est pas qu'oraison
Ni qu'aux tisons !
mardi 17 février 2015
Soupe méridienne
Je me disais
En me voyant fumer sur mon balcon
Mais ce n'était sûrement pas moi
Moi je ne fume pas
Je quebois
Qu'avec toi j'aurais bien fait une
sieste
Au fond des bois
Dans un cocon de soi
Où les fougères font des litières
Aux chemineux en mal d'émois
N'importe où où qu'les cigognes
volent à l'envers
Dans les prairies d'un alpage si vert
Qu'on dirait d'autrefois
Mais ce ne serait sûrement pas toi,
Je ne sais même plus qui c'est toi
Evaporée dans les brumes d'un matin
D'autrefois
Mais alors c'est qui tu m'dirais
Si c'est pas moi ?
Qu'est-ce que j'en saurais moi ?
Ce serait pourtant
Bien charitable
Que d'opter pour la voûte
Si en ce décor c'est leste
Afin d'épargner ce pauvre lit
Vermoulu
Qui n'en peut plus.
Et l'autre con qu'a encore foutu
Du gingembre dans la soupe !
dimanche 1 février 2015
Nirvana
Quand je serai dans des vieux jours,
Je veux me lever un matin
Ce serait dans un camping
A Pouilly-en-Auxois ou je ne sais où
Dans une verdure toute ordinaire
Aux grands arbres frais de rosée du
matin
Les feuilles qui gouttent et un demi
soleil à colorier
Alors une grosse voisine sortirait de
sa caravane
Echevelée, la robe de chambre mal
nouée
D'une ceinture de mousseline rose
Et des pantoufles aux fleurs fanées
«'jour ! » qu'elle
m'oserait ,
D'un petit signe de tête au sourire
engageant
Après quoi, le sein haut et l'air
digne
D'un pharaon sortant des toilettes,
Elle s'avancerait dans l'herbe de
l'allée
Vers un improbable torchon local
Et du
pain frais pour son gros tas
Qui ronfle encore
Et là, embrassant le silence tout neuf
De cette scène magnifique
Je me dirais qu'une forme de bonheur se cache
Là où on ne l'attend pas
Qu'il suffit parfois de respirer un bon
coup
Et de regarder
En écoutant comme chantait l'autre
« Le sang qui monte en soi »...
samedi 3 janvier 2015
Vö
Qu'alternent sans fin le jour et la nuit,
Unissant chiens et loups
Fondant un crépuscule chaque fois renouvelé
Qui effleure ton aube et ton minois joli
Encore ensommeillés
Que les vagues s'écrasent
Remontant ton échine
Sans fin,
Endlessly sur ta côte Est
Souviens-toi de Moriarty
Que subsistent les obscurs
Tréfonds des Lascaux ignorés
A jamais oubliés ainsi que s'abandonnent
Les flaques d'ombre qui te baignent
Où je mouille mes vaisseaux
Que ces voeux si évidents
Soient aussi naturels,
Comme coule l'eau claire que personne ne sait
Comme ton souffle paisible
Seul connu de ma nuit
Unissant chiens et loups
Fondant un crépuscule chaque fois renouvelé
Qui effleure ton aube et ton minois joli
Encore ensommeillés
Que les vagues s'écrasent
Remontant ton échine
Sans fin,
Endlessly sur ta côte Est
Souviens-toi de Moriarty
Que subsistent les obscurs
Tréfonds des Lascaux ignorés
A jamais oubliés ainsi que s'abandonnent
Les flaques d'ombre qui te baignent
Où je mouille mes vaisseaux
Que ces voeux si évidents
Soient aussi naturels,
Comme coule l'eau claire que personne ne sait
Comme ton souffle paisible
Seul connu de ma nuit
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